samedi 2 février 2013

Metal prog et géométrie

Encore du djent, avec cette fois-ci le groupe de metal progressif anglais Tesseract, qui ne joue pas totalement dans le même terrain que Meshuggah ou Periphery. Explications avec cette chronique de leur premier album One.

Jaquette de One
Tesseract possède quand même de grosses similitudes avec les groupes cités plus haut : riffs saccadés, structures complexes, accordages bas. En revanche, on remarque un côté bien plus mélodique et surtout bien plus ambiant chez les anglais, avec des titres qui font la part belle aux voix claires de Daniel Tompkins qui, encore une fois, joue énormément la carte de l’ambiant. Également, on retrouve une approche moins mathématique, et plus basée sur les longues structures, comme avec l'incroyable pièce qu'est Concealing Fate divisée en six parties sur six pistes de la galette, donc. Le groupe n'est quand même pas dénué d’agressivité, car le chanteur sait également pousser des hurlements très hardcore, qui ne sont pas sans rappeler l'énorme Jens Kidman de Meshuggah, et les autres musiciens nous offre de sacrées polyrythmies. One est donc un album assez difficile à cerner, mais qui vaut vraiment le coup pour son côté ambiant et progressif.