samedi 12 janvier 2013

L'Instant metal de décembre 2012

Ils sont bêtes, ces Mayas, quand même... Oh pardon. Voici l'after du dernier Instant metal de l'année, consacré à un groupe pas comme les autres : The Agonist. Au passage, fait assez remarquable, c'est que le groupe est québécois, et que hormis lui et Despised Icon, peu d'entre eux ont une aussi grande notoriété.

The Agonist
Le gros atout de The Agonist est que le chanteur...est en réalité une chanteuse ! Pas besoin de soupçonner une quelconque manipulation sonore, Alissa White-Gluz sait parfaitement maîtriser autant le chant crié que le chant clair, ce dernier se rapprochant même du chant lyrique. Accompagné par d'excellents musiciens, elle et ses pairs montrent ce qu'ils savent faire sur Prisoners. Veuillez par contre excuser le peu d'informations que je livre dans cette chronique, étant donné que je n'ai pas eu réellement de temps pour écouter l'album en intégralité.

Jaquette de Prisoners
 La première fois que j'ai écouté The Agonist, j'ai cru au départ à un groupe de metalcore mélodique plutôt classique. Mais penser ceci fut une erreur, car en prêtant l'oreille à d'autres morceaux, on se rend compte que The Agonist est un groupe de metal technique, qui a de la rage à revendre. Prisoners confirme cette façon de faire. On se retrouve donc avec un album à la production méchante, un son gros et méchant. Bref, tout ce qu'il faut pour un cocktail efficace et mélodique portée par la colère qui se dégage de la voix hurlante d'Alissa, et la complainte de sa voix lyrique. Aussi, je conclurai en précisant que The Agonist se démarque énormément de la vague de groupes de metal extrême et moderne à chanteuse comme In This Moment, Walls Of Jericho, ou encore Kittie, composé uniquement de membres féminins. Ainsi, The Agonist dépasse largement ces groupes en terme d'originalité.