samedi 18 mai 2013

Crocodiles, crasse et classe

  • Crocodiles, Endless flowers

Prétentieux, moches et malpolis. Évidemment qu'on adore Crocodiles !

Troisième album pour le duo de San Diego qui s'est entouré de trois autres musiciens pour les besoins de leur énergique dernier né. Charles Rowell et Brandon Welchez devait assurer la tournée en tête à tête mais les 2 leaders ont annulé au dernier moment : la formule ne leur plaisait plus. On ne peut qu'être sensible à ce haut geste d'auto-sabotage (enfin on a beau jeu, on avait pas acheté nos places nous!). La pourtant cordiale Epicerie moderne n'était pas contente mais alors pas contente du tout ! On ricane, mais c'est quand même une bien mauvaise nouvelle que les oreilles françaises soient privées d'un live qui promettait d'être animal. On se rabattra donc sur notre chaîne hi-fi et l'écoute d'Endless flowers.

Noisy pop, garage, shoegazing, rock psyché, surf music, tout ça mixé et joué avec une innocence primale et sur des guitares saturées de soleil. Crocodiles ne s'embarrasse pas à masquer ses influences, elles sont affichées en grand et ne reste que le plaisir de jouer pour le groupe et d'écouter pour nous. L'album est court, il va droit au but avec 10 titres resserrés et commence d'ailleurs par deux tubes dévastateurs. Ici on ne se cache pas et la musique est un exutoire au trop plein de fougue qui anime ceux qui la font. L'album aurait pu sortir il y a 10 ans ou dans 10 ans, nous on l'aimera toujours : une fleur sans fin !


Endless flowers
Un clip aussi crasseux que la musique qu'il met en scène.



Sunday

Chroniqué à la Bande Son !