samedi 6 avril 2013

L'instant metal de mars 2013 : quand août brûle du rouge...


Attention, grosse claque (*BIM*... je vous avais prévenu...) ! Ce mois-ci, on s'intéresse à August Burns Red, un groupe de metalcore technique et mélodique qui débarque à la médiathèque et qui risque de faire mal, très mal...

August Burns Red
 Je tiens à souligner qu'au moment de commencer la lecture de l'album, je m'attendais à, certes, quelque chose de sympathique, mais pas non plus à une révolution, ayant déjà écouté quelques morceaux de l'album et étant très habitué au style metalcore mélodique. J'ai été bête, ma foi...

Jaquette de Constellations
 Car Constellations est plus que surprenant : il prend aux tripes du début à la fin, sans vous lachez. On a quand même un petit a priori au départ, étant donné que l'album est très homogène, et peut donc sembler répétitif. Bien au contraire, il prime sur l'originalité et la virtuosité des musiciens, et chaque morceau se distingue des autres. Ainsi, on se laisse porter entre les riffs techniques, rapides et mélodiques des guitaristes acccompagnés par une batterie très orientée hardcore, et les breakdowns plus lents, plus lourds et très rythmiques : chaque musicien maîtrise extrêmement bien son instrument respectif. La performance vocale est drôlement bien assurée, le chanteur sachant aussi bien aller dans les cris gutturaux que hauts perchés. On sentirait presque qu'il prend un plaisir incroyable à jouer et finalement qu'il s'amuse ! Au passage, on remarque qu'il n'y a aucun chant clair sur la galette, hormis sur Indonesia où Tommy Giles Rogers de "Between The Buried And Me" fait une petite apparition. Enfin, on remarque un aspect progressif chez le groupe, les morceaux ne suivants pas une structure classique couplet-refrain : ici, on balance riffs après riffs sans se soucier d'une réelle continuité. En bref, Constellations est une sacrée surprise, qui mérite qu'on y jette une oreille attentive, au moins pour la virtuosité des musiciens.



Au passage, je tiens à remercier mon ami Hugo, qui a crée la bannière que vous avez pu remarquer au début de l'article. Juste une précision : je ne suis pas sataniste...