On reprend en électro et on fait dans l'énigmatique avec encore un originaire de la perfide Albion :
Prononcer subtract. Dubstep langoureux peut-on lire ici ou là.
Aaron Jerome est un DJ londonien, masqué, comme les Daft Punk, pour garder son anonymat. Après un premier album passé inaperçu sous son nom véritable, il revient en 2011 avec ce concept masqué et une musique qui sent bon la maîtrise et la retenue. Dans un milieu où la mesure n'est pas toujours de mise, SBTRKT passerait presque pour un minimaliste. La voix des invités triés sur le volet apporte une dimension plus pop et r'n'b et voilà déjà qu'on ne sait plus où classer cet album qui a l'immense mérite de réconcilier les sceptiques avec le dubstep, ça n'est pas rien !
Wildire
Hold on
Un tour par le jazz :
Soof
Et pour finir en beauté :- SBTRKT sbtrkt
Prononcer subtract. Dubstep langoureux peut-on lire ici ou là.
Aaron Jerome est un DJ londonien, masqué, comme les Daft Punk, pour garder son anonymat. Après un premier album passé inaperçu sous son nom véritable, il revient en 2011 avec ce concept masqué et une musique qui sent bon la maîtrise et la retenue. Dans un milieu où la mesure n'est pas toujours de mise, SBTRKT passerait presque pour un minimaliste. La voix des invités triés sur le volet apporte une dimension plus pop et r'n'b et voilà déjà qu'on ne sait plus où classer cet album qui a l'immense mérite de réconcilier les sceptiques avec le dubstep, ça n'est pas rien !
Wildire
Hold on
Un tour par le jazz :
- Avishai Cohen Duende
Avishai
Cohen, contrebassiste de jazz israelien, prodige de 42 ans, est
accompagné par un inconnu et néanmoins talentueux pianiste, Nitai
Hershkovits.
Le dialogue est superbe, tour à tour
léger, grave, toujours bouleversant. Les 2 musiciens se
"trouvent" avec une facilité déconcertante.
L'album entier est d'une grande beauté
et très sensuel.
Envoûtant.
Soof
- Bobby Womack The Bravest man in the universe
Un jour, on se penchera sur le début des années
2000 et il faudra bien reconnaître la dette immense que nous avons
tous envers le génial Damon Albarn. Dernier cadeau en date, la
production du petit dernier du papie soul rugissant j'ai nommé Bobby
Womack.
Impossible de passer à côté, on l'a vu au Grand Journal avec Lana Del Rey et Damon Albarn en
featuring, y a pire comme équipe !
Bobby Womack, 68 ans, a une histoire
longue comme le bras à raconter. Il a côtoyé les plus grands, sa
chanson It's All Over Now reprise par les Rolling Stones est
devenu un tube planétaire, il a traversé les années 70 avec le
funkissime Accross 110th Street repris
pour le générique de Jackie Brown de Tarantino, a fait de même
dans les années 80 avec If You Think You're Lonely
Now sensuel en diable, il a vu ses fils mourir, s'est fait
blacklisté de l'industrie du disque pour avoir épousé la veuve de
Sam Cook quelques mois seulement après la mort de celui-ci. On
saupoudre le tout de cocaïne et d'une santé fragile et on obtient
un mythe chantant.
Mais le décor, on s'en fout dès la
première écoute, à l'instant où se met à résonner cette voix incroyable. Cette voix parle
d'elle-même, sans en dire plus, elle porte toute cette histoire,
elle a été forgée par elle et possède une profondeur qu'une vie
sans heurt n'aurait probablement pas. Albarn flaire le bon coup et
pose des compositions hypnotiques de son cru et là, le miracle se
produit : tout ça tient debout et fièrement en plus. Dans nos
oreilles fascinées, c'est une page de l'histoire de la musique
noire-américaine qui se joue. Et quelle émotion d'entendre feu ce
vieux roublard de Gil Scott Heron sur l'intro du très beau morceau
Stupid.
Please forgive my heart
Stupid