Synopsis : Dans la ville de
Baltimore, le parcours d'une cellule de la police constituée de
membres de la brigade criminelle et d'agents des stups chargés de
lutter contre le crime organisé.
Chaque saison de la série (The Wire en
version originale) se focalise sur une facette différente de la
ville de Baltimore : le trafic de drogue, le milieu frauduleux
des docks, la bureaucratie et les méandres du pouvoir, le système
scolaire et dans l'ultime saison, la presse écrite.
Tout a déjà été dit sur The Wire :
pour lire qu'il s'agit de la meilleur série du monde, par ici,
Le tout est interprété avec la grande
classe qui sied à l'anglais Dominic West, que l'on peut revoir dans
la très bonne série The Hour (à des kilomètres du flic
insubordonné McNulty), l'autre anglais Idriss Elba (Luther) et le
flamboyant Michael K. Williams dans le rôle d'Omar, l'un des
personnages les plus fascinant de l'histoire des séries.
A cet immense concert d'éloges
(amplement mérités) je pourrais ajouter qu'elle est construite sur
la durée. Ne vous arrêtez pas aux premiers épisodes, c'est une
série qu'il faut prendre le temps de comprendre pour mieux en
savourer le travail minutieux des scénaristes. On est loin des
séries policières de genre, peu de courses poursuites, pas de
policier héroïque. Petit à petit, au fil des saisons, un puzzle
prend forme, celui de la description de la vie sociale, économique,
politique d'une ville d'Amérique rongée par la violence. Sans
manichéisme ni jugement, oserai-je déclarer que The Wire est à la
ville de Baltimore des années 2000, ce que Guerre et Paix est à la
campagne de Russie ?