Hourra ! Arrested development
revient pour une quatrième saison, dix ans après son brutal et on
ne peut plus injuste arrêt, grâce à la bonne fée Netflix (site
américain de streaming légal).
En même temps, pour s'en réjouir, encore faut-il avoir
réussi à découvrir ce joyaux de comédie américaine, aussi
hilarant qu'intelligent, tourné entre 2003 et 2006 et inédit en
France. Car oui, si je vous parle de « The final Countdown »
ou de mini shorts en jean et que ça ne vous fait même pas
sourciller, vous devez d'urgence découvrir Michael Bluth et sa
famille dégénérée.
Sur un format de 20 minutes, les 22
épisodes que comptent la première saison vous présentent
l'histoire d' « une riche famille qui a tout perdu et d'un fils
qui n'avait pas d'autre choix que de tous les réunir ». Voici
le pitch qui démarre chaque épisode, inlassablement répété par
la voix doucement ironique de Ron Howard, également producteur de la
série, qui se prête sur les 4 saisons à une narration qui apporte
beaucoup à l'humour et au rythme de la série.
Synopsis : Suite à de nombreuses
malversations, le patriarche de la riche famille Bluth se retrouve
emprisonné. Michael, le second fils et le seul ayant une once de
raison, va tout faire pour remettre les affaires de sa famille à
flot. Flanqué d'une sœur jumelle égocentrique et de son mari
ancien psychiatre néo-comédien raté, d'une mère sans foi ni loi
et alcoolique dès le petit-déjeuné, d'un grand frère magicien
immature, d'un petit frère pas dégourdi pour un sous et d'une
voiture-escalier, il va tenter envers et surtout malgré toute sa
famille de laver la réputation de la Bluth Cie.
La série repose sur des blagues à
répétition. Je ne peux donc que vous encourager à revoir les
épisodes et, est-il utile de le préciser, de la regarder en V.O...